Itinéraire et actions sur le terrain


Jour 1 (3 novembre) : Arrivée à Port-au-Prince et chargement de nos valises vers nos maisons
respectives.

Jour 2 (4 novembre) : Départ le matin avec les deux groupes en direction de l’école Mark-Bourque
(policier canadien tué en Haïti en 2005). Elle est située à Debussy, à 1 h du centre-ville de 
Port-au-Prince. Comme elle est en montagne, il faut calculer 60 minutes de marche, avec notre gros sac sur le dos (pour donner des biens).
Nous allons rencontrer les enfants en classe jusqu’à midi. Ensuite nous allons préparer un dîner
communautaire avec eux et leurs parents sur place. François Guy prononcera une allocution portant sur un message d’espoir.
Par la suite, comme le sol va avoir été préparé en conséquence, nous allons bêcher, retourner la terre et semer les graines de maïs qui nous auront été données par un agronome de Port-au-Prince. La terre est à quelques mètres de l’école. 
Pendant ce temps, un petit groupe va aussi examiner les environs de l’école avec les gens sur place pour déterminer s’il y a possibilité de faire de l’élevage du bétail dans le but d’ouvrir une cantine au cours des prochains mois. 
Nous allons aussi remettre des ballons de soccer, des vêtements et du matériel scolaire aux enfants. Tous ces biens proviendront du Québec. Une partie de l’argent que nous avons amassé servira à payer  le salaire des professeurs.
Retour à Delmas en fin d’après-midi pour un débriefing.

Quelques infos sur l’école : 
  • Fondée en 2005
  • Située à Debussy dans la zone Sarazin
  • 100 élèves de tous âges (5 à 14 ans)
  • 4 professeurs
  • Financée en partie par les policiers canadiens
L’école n’a pas été touchée par le séisme, du fait qu’elle est en montagne, mais en subit les dommages collatéraux. Les parents, qui travaillaient à Port-au-Prince, n’ont plus de travail et n’ont plus d’argent pour payer les frais de scolarité de leurs enfants ou sont malheureusement décédés lors du séisme. Tous les soins apportés par les ONG sont donnés dans la capitale et les zones affectées. Or, l’école est située dans une zone qui n’a pas été affectée directement. 
Aussi, le séisme a amené en Haïti une recrudescence des prix sur tout ce que le peuple peut
consommer. Par exemple, le prix d’un paquet de gomme est de 3 à 4 $.

Jour 3 (5 novembre) : Départ le matin pour se rendre au camp de réfugiés Icare. Ils l’écrivent ensemble, mais il veut dire I Care (je prends soin). Il est situé à Port-au-Prince, sur l’avenue Pouplard, dans le secteur Champ-de-Mars, à côté du Parlement. Ce camp abrite 600 familles.
Nous ferons une reconnaissance des lieux et nous installerons une clinique médicale temporaire pour nos deux médecins. Nous achèterons une ou deux grandes bâches au Québec.
Nous construirons un abri de fortune pour quelques familles du camp. La base de ciment aura été coulée à notre arrivée. Nous allons construire les murs et le toit avec des planches de contreplaqué (4X8) et de la tôle . Nous apportons nos propres d outils dans nos bagages (tournevis, marteau, scie, etc.). Nous achèterons les matériaux et les clous sur place.

Nous apporterons aussi des tentes en provenance du Québec.
Nous distribuerons aussi les médicaments que nous aurons apportés à partir du Québec. À ne pas oublier : il n’y a aucun médicament en Haïti, c’est pourquoi nous les importerons.
Ensuite, nous ferons un dîner communautaire avec les réfugiés du camp, puis retour sur le chantier.
Débriefing en soirée à la maison de Delmas. 

Jour 4 (6 novembre) : Même scénario que le jour 3. Si le temps nous le permet, nous visiterons un
deuxième camp de réfugiés, avec les deux mêmes médecins. Il est situé sur la rue Romain, près du
gymnase Vincent.
Débriefing en soirée à Delmas    

Jour 5 (7 novembre) : En matinée, nous assisterons en groupe à la messe de l’église Sacré-Cœur, avec sermon du prêtre à notre égard. Les Haïtiens sont très croyants.
L’église a été détruite par le séisme, mais les gens y ont installé un abri de fortune. Robert Lessard prononcera un discours en créole.
En fin d’avant-midi, nous retournerons à l’école Mark-Bourque pour un autre dîner communautaire
avec les enfants et leurs parents. En après-midi, nous installerons un mur d’escalade pour les jeunes.
Nous pourrons aussi jouer au soccer avec eux.
Départ en fin d’après-midi pour un débriefing à Delmas. 

Jour 6 (8 novembre) : Nous retournerons au camp de réfugiés pour terminer le travail. Retour en fin
d’après-midi et débriefing à Delmas.

Ascension du Pic La Selle pour la moitié du groupe, en compagnie de quelques grimpeurs haïtiens. Photo au sommet avec une banderole «Fonds Montagne de l’Espoir». 

Jour 7 (9 novembre) : Nous avons rendez-vous avec les gens de l’Ambassade canadienne en avant-midi. Si possible, rencontre avec l’ambassadeur.
En après-midi, nous visiterons un orphelinat de Port-au-Prince parrainé par la docteure Clertida
Lamothe Cassamajor. L’orphelinat existe depuis 41 ans. Il a été fondé par le père Lespinasse, décédé
lors du tremblement de terre.
Nous apporterons des biens pour les enfants.
Retour à Delmas pour un débriefing.

En soirée, souper de groupe dans un restaurant de Pétionville, en banlieue de Port-au-Prince (Notez
qu’il s’agit bien de Pétionville et non Piétonville!) 

Jour 8 (10 novembre) : Préparatifs pour le retour au Québec.